Dix choses que j'ai apprises chez Ann Wigmore

L'Institut Ann Wigmore est un des plus important centre d'alimentation vivante aux États-Unis. Nous avons passé quinze jours là-bas, à assister à des cours, tout en suivant une cure draconienne. Le bonheur !

Premier résumé des découvertes que nous y avons faites.



La soupe Energy, matin, midi et soir...
1 - Porto-Rico est un état américain. Vous le saviez ? Moi pas. Et vu le nombre de personnes à qui j'en parle et qui l'ignorait, je constate sans honte que je n'étais pas la seule. Si c'est votre cas, vous finirez votre journée moins inculte ! Même si l'île bénéficie d'accords spécifiques, elle a changé de statut en 2012, suite à un référendum, pour devenir un état des États-Unis.
2 - Côté alimentation, on peut ajouter les contraintes quasiment à l'infini, et s'en sortir ! Là-bas, l'alimentation est cru, vivante, vegan, sans sel, sans sucre et... On peut se régaler. Si, si ! D'autant que plus nous sortions de nos territoires culinaires habituels, plus nos papilles étaient aux aguets, et parfois heureusement surprises des découvertes faites. Notre palette de saveurs n'a fait que s'étendre et ça, c'est très joyeux.
3 - Sans sel, on dégonfle... Vite ! Au bout de trois jours de ce régime sans une once de sel (ni de gomasio, ni de tamari, rien, sauf les sels minéraux naturellement contenus dans les végétaux), côté femmes, nous avions toutes dégonflées et n'avions surtout plus de cellulite. Youpi ! Il faut le voir pour le croire. Donc, même si ce n'est pas facile de se passer de sel, nous sommes les témoins vivantes que c'est payant côté bourrelets, peau d'orange et autres joyeusetés.
4 - Sans sucre, on perd la tête ! Notre cerveau consomme environ 5 grammes de sucre à l'heure. Donc, lorsque l'on coupe la source de sucre "facile" (y compris les fruits et les céréales, sauf germées), il lui faut quelques jours pour s'adapter (et ne s'approvisionner qu'aux glucides contenus dans les légumes). C'est assez drôle. On a la sensation de planer, on a du mal à finir nos phrases, et au final, on dédramatise tout... On finit quand même par retrouver nos marques et on n'a plus du tout envie de sucre.
Du vert à l'infini, certains midis en plus de la soupe Energy
5 - D'ailleurs, on n'a plus vraiment envie de se jeter sur la nourriture. Là où le jeûne avait constitué pour moi un effort, ici, on mange, mais on se désaccoutume rapidement de la nourriture en tant que doudou. J'adore le chocolat par exemple, mais je ne me suis pas jetée sur la première tablette venue (même raw) à mon retour. Au contraire. C'est comme si quelque chose s'était reprogrammée à l'intérieur de nous. En profondeur.
6 - La pratique au-dessus de la théorie. Rien ne vaut l'expérimentation. Donc, s'il y avait des choses que je connaissais ou sur lesquelles j'avais lu des trucs, j'étais rarement passée à l'action parce que je ne les avais pas intégrés : Fabrication du Rejuvelac, des laits et fromages végétaux... Là où je tâtonnais, maintenant je suis une pro ! D'autant que les informations que l'on trouve sur le net sont assez limitées, parfois erronées. c'est pour ça qu'on va tout de suite faire des ateliers pour enseigner aux gens ces découvertes, pour qu'à leur tour ils mettent la main à la pâte.
7 - Dans ce cadre, c'est possible d'être végétarien, voire végétalien. Si vous me lisez, vous savez que je passe ma vie à expliquer à mes patients et amis d'être vigilants à leurs apports protéiques (surtout lorsqu'ils sont fatigués). Lorsque l'on pratique l'alimentation vivante, ceux-ci sont vraiment sécurisés et il y a beaucoup moins de risque de carences (en oméga 3 également). A condition de respecter les règles du jeu, assez complexes (on en reparlera). Même si ce n'est qu'une question d'habitudes.
8 - On ne chouchoute jamais assez son côlon. Clin d’œil à notre professeur Carolyn, une vraie passionnée de nos intestins ! On connaît le rôle de ceux-ci pour notre immunité et notre santé, donc on en prend le plus grand soin. Ce qui signifie : apports permanents d'enzymes, de fibres, de probiotiques (par l'alimentation et non les compléments alimentaires), mais aussi lavements réguliers, hydrothérapie du côlon et même implants de jus d'herbe. Ah, ah, c'est effectivement particulier pour les néophytes, mais notre côlon mérite bien de tels égards (cet article est destiné à vous mettre l'eau à la bouche, si j'ose dire, toutes ces thématiques seront développées ultérieurement, donc si certains termes vous sont  étrangers, il n'y a pas lieu de paniquer...).
Jeunes pousses de blé prêtes à être coupées
9 - Le jus d'herbe est l'alpha de l'alimentation vivante, là où la soupe Energy en est son oméga. Il s'agit de jus d'herbe de blé, frais, que l'on prend le matin et parfois en début d'après-midi. Notre dose de chlorophylle, d'enzymes et de vitalité. Cela fait des années que je ne jure que par ce super aliment, là-bas, j'ai rencontré mes maîtres...
10 - Il faut cultiver notre jardin. Comme le disait si bien Voltaire, nous voilà aussi jardiniers en herbe pour avoir toujours sous les mains les aliments dont on a besoin au quotidien : jeunes pousses de blé, de tournesol, sarrasin, etc. On débute et c'est assez drôle, mais la pratique du jardin intérieur - indoor garden -, est aussi une manière d'inviter une belle énergie chez soi, de gérer son stress et de travailler sa patience.

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Retraites : Marcher sur le Chemin de Saint-Jacques

Ma prochaine conférence de septembre : la rentrée du bon pied

Le Subagh Kriya : le kriya de la prospérité