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Affichage des articles du novembre, 2015

Un petit coup de pouce... pour tenir le coup (même quand la vie nous secoue)

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Je suis bien placée pour savoir à quel point des évènements aussi stressant que ceux que nous venons de vivre à Paris peuvent avoir un impact sur notre corps et sur notre équilibre. Alors que c'est le moment où il faudrait vraiment conserver au maximum son énergie et sa vitalité. Mes conseils version naturo pour aller mieux, au milieu de la tempête.  - Le premier conseil n'est pas le plus original, mais il reste essentiel  : Prenez soin de votre sommeil. Déjà que le stress a tendance à le fragiliser, mais si vous compliquez les choses en  passant vos nuits à surfer sur les réseaux sociaux ou à regarder la télé, vous allez avoir du mal à mobiliser les ressources dont votre corps a besoin pour faire face aux épreuves auxquels nous sommes confrontés. A un moment donc, on éteint tout ça : demain est un autre jour, on verra bien.  - Vous êtes inquiet, votre cœur bat la chamade, vous vous sentez trop vulnérable ? Appelez à la rescousse deux plantes alliées : la mélisse, la plan

Etats d'urgence

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Lorsque j'étais collégienne, j'avais écrit sur mon sac militaire de toile kaki, " l'amour est plus qu'une nécessité, c'est une urgence ". J'en suis plus que jamais convaincue aujourd'hui. Lorsque les jours deviennent si sombres, que l'on ne sait plus vraiment quoi ni qui croire, bat en moi ce timide espoir qu'en ouvrant nos cœurs, en tendant nos mains, en nous prenant dans les bras, persistera une petite lumière dans le noir. Dimanche, en revenant en voiture vers Paris, je me disais qu'il fallait que j'écrive mon testament (on a d'étranges idées parfois, n'est-ce pas ?). Parce que je n'avais pas l'intention de négocier avec ma vie, que j'aimais sortir et boire, et aller au théâtre et dans les bars, je me sentais vulnérable. Une proie facile. Je me disais qu'il fallait que je dise noir sur blanc à mes enfants à quel point je les aimais, à quel point j'aimais la vie, à quel point j'en avais profit

Que notre joie demeure...

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Depuis deux jours, les mots me manquent. Je me retrouve souvent dans ce qu'écrivent les autres et cela me suffit. Depuis deux jours, je pleure aussi. Je repense à ce début d'année. Je repense à Charlie. Je m'interroge. Je me recueille. Je réfléchis.  Nous avons tout vécu en direct, nous qui habitons le centre de Paris. Cet étrange silence, les hélicoptères qui survolent la zone, la recherche de nos proches, les téléphones qui ne répondent pas - le corps qui tremble de la tête aux pieds, sans pouvoir s'arrêter - et qui répondent enfin, puis l'interrogation pour savoir si nous pouvons sortir de la maison, juste pour aller faire une course. Nous sommes sortis. Et finalement, samedi, j'ai décidé de partir à la campagne (comme je l'avais d'ailleurs prévu avant tout ça), de prendre un peu de recul, de me recentrer, de me réaxer, de me connecter à ce qui fait sens pour moi, de m'offrir un peu de douceur. Pas de télévision ici, une connexion internet

La théorie/ La pratique : le rebirth

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La théorie Quoi ? Mis au point aux Etats-Unis au début des années 70 par Leonard Orr, le Rebirth - on parle aussi de rebirthing - est une technique respiratoire destinée dans un premier temps à atténuer l’empreinte traumatique de la naissance. Ce qui explique son nom – rebirth , "renaissance". Jacques de Panafieu, qui a contribué à l’introduire en France, le définit ainsi : « Le rebirth est une technique de respiration consciente et dirigée. En se frayant un chemin dans le corps énergétique et physique, le souffle dissout les blocages et les tensions. Il permet la résolution de schémas mentaux inhibiteurs sans intervention de l’intellect ni de l’imaginaire. »   Comment ? Après un entretien préalable et éventuellement la prescription d’un examen médical pour les personnes plus fragiles, le thérapeute présente la technique et ses effets éventuels (agréables ou plus désagréables comme des fourmillements, un engourdissement, voire de la tétanie). Puis le sujet, a

Quoi qu'il arrive, je t'aime

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Oh non, je n'ai pas la prétention d'avoir inventé quelque chose... Et le "Quoi qu'il arrive, je t'aime", n'est effectivement qu'un autre nom, un autre son, pour parler d'amour inconditionnel. Sauf que les termes "amour inconditionnel" sonnent compliqués à mon oreille. A mon cœur aussi. Alors que lorsque je dis "Quoi qu'il arrive, je t'aime", tout mon être vibre et comprends. Ma tête, mon cœur, mon ventre, tout partout en dedans. Lorsque Mila m'a rejoint cet été sur le Camino, nous avons beaucoup parlé (deux amies et thérapeutes qui se retrouvent ont beaucoup de choses à se raconter !), beaucoup marché en silence aussi. C'est en faisant tranquillement le point sur nos vies affectives parfois chahutées de ces dernières années que nous avons eu envie de poser ces mots, des mots qui évoquaient la responsabilité que l'on acceptait de prendre dans notre existence d'une manière générale, et dans notre lien i