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Affichage des articles du février, 2016

Pour la femme que je suis, pour celles du monde entier...

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Sur mon père, et sur ma mère Sur l'enfant que j'ai été Pour mon fils, ma sœur, mon frère Pour les femmes du monde entier Côté ciel et côté terre Pénélope et son métier Marilyn et son mystère Sur les bois et les fourrés Sur la vestale toujours là Côté maison, côté métier Sur nos espoirs, sur nos combats Créer le monde à notre idée Sur les choses auxquelles je crois Celles auxquelles j'ai renoncées Sur l'amitié, l'amour, la joie L'incroyable complicité Sur le bonheur maternel Sur le courage d'enfanter Sur le syndrome menstruel Sur l'orgasme répété Sur toutes les hontes vues Sur toutes les hontes bues Les souffrances, la solitude Ces violences affligées Sur les fées, sur les sorcières Ces femmes brûlées sur les bûchers Sur l'Esprit, sur la matière Sur vous, mes sœurs, à mes côtés Aller, venir, chanter, nourrir Danser, sourire, oser, jouir Veiller, permettre Jouer, transmettre Pour la foi et pour la joie Sur l'

Mon coup de coeur du jour : Val Tara, entre magie et énergie

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Je veux bien le reconnaître : je commence à être une vieille routière du bien-être. Il en faut donc pas mal pour m'étonner. J'ai été dans les plus beaux hôtels du monde, les plus surprenantes thalassos, j'ai fait des soins chamaniques au cœur de l'Arizona, du Pérou, j'ai "subi" des masques de beauté à plusieurs étages en Corée (A défaut de comprendre à quoi cela servait, j'ai juste cru étouffer !), inutile de vous dire que lorsque je suis allée à Val Tara , au cœur de la Bretagne des sorcières et des fées, je ne m'attendais à rien de particulier.  J'étais heureuse de passer du temps avec de chouettes amies, et tout était bien. Sauf qu'une fois de plus, rien ne s'est passé comme prévu... Le lieu d'abord est d'une pure beauté, j'ai adoré le paysage, j'ai adoré la maison et sa décoration. Les chambres sont divines, toutes différentes, toutes uniques, un havre de bonheur, un cocon de paix (Ces formules à l'emporte-pi

Je pense à toi

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Il fait nuit. Je rentre sur Paris. Je chante à tue-tête dans la voiture - Do you really want to hurt me, do-you really want to make me cry ? -, au loin, la Tour Eiffel brille. Là-bas, dans ma campagne, on a fait du feu, on a ri, on s'est serré dans les bras, on a regardé la pluie. Comment vivrais-je sans mes amis ? La question ne se pose pas. Ils sont là. Je pense à toi. Tant d'années que tu es parti. Je me demande ce que tu penserais de ma vie-arc en ciel, de mes peurs, de mes chagrins, de mes coups de cœur, de mes envies... J'ai le cœur serré aussi. Que penserais-tu de ce monde impitoyable, barbare, des gens qui dorment si nombreux sur les trottoirs, de ces réfugiés, de ces villes dévastées ? Je pense à toi. Toi dont toute la vie a été traversée d'engagements, tu serais probablement fier de mes nouveaux choix : j'ai le sentiment de me déployer, de commencer à dépasser mes attentes égotiques, mon besoin névrotique de reconnaissance pour m'ouvrir au monde.