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Affichage des articles du 2015

Mon coup de coeur du jour : Le Kaori cha, de Mariage Frères

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Ce thé vert est plein de saveurs et de vitalité ! Je l'adore... Originaire de Kyoto, ce "thé qui sent bon" associe du Genmaicha (vous savez, ce thé qui contient des grains de riz grillés ressemblant à des Rice Krispies, et du thé vert sencha !) et du thé matcha, ce thé vert en poudre (que l'on utilise pour la cérémonie du thé) super sain et extrêmement revitalisant.  Au final, après infusion de 2 minutes avec de l'eau à 80°, vous obtenez une tasse d'un beau vert brillant, quasi fluo, avec une saveur unique et indescriptible avec des notes végétales et d'autres de céréales. Essayez, vous m'en direz des nouvelles...

Du vert en hiver

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Pas facile lorsque le froid arrive de faire le plein de toutes ces bonnes choses dont on a (vraiment) besoin : du cru, du vert, du vivant. D'autant que c'est aussi le moment d'être vigilant à manger un peu plus de plats chauds, de céréales cuites et d'aliments plus réconfortants (en fonction de son activité et de ses besoins, c'est certain). Il n'empêche, même à cette saison, ce sont les légumes verts qui devraient encore et toujours constituer la base de notre alimentation. Et parmi eux, les légumes verts à feuilles en priorité. Lesquels ? Les choux - kale, chinois, le brocoli ou le bon chou vert à grosses feuilles bien de chez nous -, la mâche, le pourpier, le cresson (et toutes les salades), les épinards, les blettes, le cerfeuil, les orties, les graines germées (brocolis, alfalfa, etc.) et les  jeunes pousses (tournesol, blé, etc.), sans oublier toutes les herbes aromatiques (persil, basilic, menthe, etc.) et les fanes de carottes, de betteraves, de radi

La maison du bonheur

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J'ai démarré ma première analyse alors que j'avais 21 ou 22 ans, je ne sais plus. En fait, j'étais tellement insupportable que mon (futur) mari m'avait dit qu'il fallait absolument que je fasse un travail sur moi si je voulais que l'on reste ensemble. Comme je tenais à lui et surtout que je savais qu'il avait raison, je me suis lancée.  C'était alors une analyse freudienne, du genre où l'analyste - une vieille femme très élégante - était assise derrière moi  à faire "hum, hum" et rien de plus ! Pourtant, au fil des mois, les résultats se sont faits sentir : c'était comme un étau qui se desserrait, une nouvelle respiration qui s'invitait dans ma vie. Depuis, je n'ai jamais cessé d’œuvrer sur moi, de manière plus ou moins conventionnelle d'ailleurs. J'ai coutume de dire qu'avec tout l'argent que j'ai dépensé en consultations, stages, conférences et autres livres sur le sujet, j'aurai pu m'acheter un

Un petit coup de pouce... pour tenir le coup (même quand la vie nous secoue)

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Je suis bien placée pour savoir à quel point des évènements aussi stressant que ceux que nous venons de vivre à Paris peuvent avoir un impact sur notre corps et sur notre équilibre. Alors que c'est le moment où il faudrait vraiment conserver au maximum son énergie et sa vitalité. Mes conseils version naturo pour aller mieux, au milieu de la tempête.  - Le premier conseil n'est pas le plus original, mais il reste essentiel  : Prenez soin de votre sommeil. Déjà que le stress a tendance à le fragiliser, mais si vous compliquez les choses en  passant vos nuits à surfer sur les réseaux sociaux ou à regarder la télé, vous allez avoir du mal à mobiliser les ressources dont votre corps a besoin pour faire face aux épreuves auxquels nous sommes confrontés. A un moment donc, on éteint tout ça : demain est un autre jour, on verra bien.  - Vous êtes inquiet, votre cœur bat la chamade, vous vous sentez trop vulnérable ? Appelez à la rescousse deux plantes alliées : la mélisse, la plan

Etats d'urgence

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Lorsque j'étais collégienne, j'avais écrit sur mon sac militaire de toile kaki, " l'amour est plus qu'une nécessité, c'est une urgence ". J'en suis plus que jamais convaincue aujourd'hui. Lorsque les jours deviennent si sombres, que l'on ne sait plus vraiment quoi ni qui croire, bat en moi ce timide espoir qu'en ouvrant nos cœurs, en tendant nos mains, en nous prenant dans les bras, persistera une petite lumière dans le noir. Dimanche, en revenant en voiture vers Paris, je me disais qu'il fallait que j'écrive mon testament (on a d'étranges idées parfois, n'est-ce pas ?). Parce que je n'avais pas l'intention de négocier avec ma vie, que j'aimais sortir et boire, et aller au théâtre et dans les bars, je me sentais vulnérable. Une proie facile. Je me disais qu'il fallait que je dise noir sur blanc à mes enfants à quel point je les aimais, à quel point j'aimais la vie, à quel point j'en avais profit

Que notre joie demeure...

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Depuis deux jours, les mots me manquent. Je me retrouve souvent dans ce qu'écrivent les autres et cela me suffit. Depuis deux jours, je pleure aussi. Je repense à ce début d'année. Je repense à Charlie. Je m'interroge. Je me recueille. Je réfléchis.  Nous avons tout vécu en direct, nous qui habitons le centre de Paris. Cet étrange silence, les hélicoptères qui survolent la zone, la recherche de nos proches, les téléphones qui ne répondent pas - le corps qui tremble de la tête aux pieds, sans pouvoir s'arrêter - et qui répondent enfin, puis l'interrogation pour savoir si nous pouvons sortir de la maison, juste pour aller faire une course. Nous sommes sortis. Et finalement, samedi, j'ai décidé de partir à la campagne (comme je l'avais d'ailleurs prévu avant tout ça), de prendre un peu de recul, de me recentrer, de me réaxer, de me connecter à ce qui fait sens pour moi, de m'offrir un peu de douceur. Pas de télévision ici, une connexion internet

La théorie/ La pratique : le rebirth

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La théorie Quoi ? Mis au point aux Etats-Unis au début des années 70 par Leonard Orr, le Rebirth - on parle aussi de rebirthing - est une technique respiratoire destinée dans un premier temps à atténuer l’empreinte traumatique de la naissance. Ce qui explique son nom – rebirth , "renaissance". Jacques de Panafieu, qui a contribué à l’introduire en France, le définit ainsi : « Le rebirth est une technique de respiration consciente et dirigée. En se frayant un chemin dans le corps énergétique et physique, le souffle dissout les blocages et les tensions. Il permet la résolution de schémas mentaux inhibiteurs sans intervention de l’intellect ni de l’imaginaire. »   Comment ? Après un entretien préalable et éventuellement la prescription d’un examen médical pour les personnes plus fragiles, le thérapeute présente la technique et ses effets éventuels (agréables ou plus désagréables comme des fourmillements, un engourdissement, voire de la tétanie). Puis le sujet, a

Quoi qu'il arrive, je t'aime

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Oh non, je n'ai pas la prétention d'avoir inventé quelque chose... Et le "Quoi qu'il arrive, je t'aime", n'est effectivement qu'un autre nom, un autre son, pour parler d'amour inconditionnel. Sauf que les termes "amour inconditionnel" sonnent compliqués à mon oreille. A mon cœur aussi. Alors que lorsque je dis "Quoi qu'il arrive, je t'aime", tout mon être vibre et comprends. Ma tête, mon cœur, mon ventre, tout partout en dedans. Lorsque Mila m'a rejoint cet été sur le Camino, nous avons beaucoup parlé (deux amies et thérapeutes qui se retrouvent ont beaucoup de choses à se raconter !), beaucoup marché en silence aussi. C'est en faisant tranquillement le point sur nos vies affectives parfois chahutées de ces dernières années que nous avons eu envie de poser ces mots, des mots qui évoquaient la responsabilité que l'on acceptait de prendre dans notre existence d'une manière générale, et dans notre lien i

Le temps de vivre

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J'ai tellement aimé cette chanson de Moustaki " Nous prendrons le temps de vivre, et d'être libre, mon amour.. .". Et pourtant, il me semble juste en sentir maintenant toute la profondeur.  Parmi les multiples effets de mon pèlerinage à Saint-Jacques, il y a effectivement cette joie de prendre enfin le temps de vivre. Avec de la tendresse pour moi-même.  Ceux qui me connaissent doivent se pincer, mais non, vous ne rêvez pas, je n'arrive plus à faire autrement. Qu'en prenant mon temps. Dès que j'ai recommencé à travailler, je me suis rendue compte qu'il allait falloir faire quelque chose : impossible pour moi d'enchaîner les rendez-vous, de sentir cette  tension intérieure dès qu'un grain de sable s'insérait dans les rouages de mon organisation supersonique... Maintenant, je prends moins de rendez-vous, je m'impose moins d'obligations, et j'ai enfin du temps pour intégrer, digérer, tâtonner, me préparer. Me réjouir aussi. A

Partir revenir

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Après plus de 1500 km à pied cap vers l'Ouest direction Santiago, une page est tournée. Il se peut que dans ma vie, des choses soient en train de se transformer. Presque malgré moi. Sans que ce soit d'une manière ou d'une autre un effort de ma volonté. J'ai fait la route, de bout en bout et même au-delà, et je suis fière de moi. J'ai marché dans la nuit, sous une chaleur d'enfer et parfois sous la pluie. J'ai marché en chantant (beaucoup), j'ai marché en pleurant, j'ai marché en me demandant ce que j'étais en train de chercher. Mais j'ai toujours continué. Reprenant matin après matin mon bâton de pèlerin. Un pied devant l'autre. Ne pas trop se poser de questions. Juste avancer. Honnêtement, ce n'était pas si compliqué. D'ailleurs il y a des enfants sur le chemin et des personnes vraiment âgées. Non, la difficulté n'est pas où je pensais qu'elle était. La vraie difficulté pour moi était de larguer les amarres, de laisse

Humeurs pèlerines

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J'aime être cette fille sur le bord du Chemin, un peu nomade, un peu vagabonde. Celle que les autres regardent (et saluent souvent) lorsqu'ils vont travailler, faire leurs courses ou s'occuper de leurs enfants. J'aime être celle-là entre deux ports, deux étapes, deux vies sûrement aussi. Que les gens viennent interroger dans les gares ou les cafés, si facilement identifiable avec mon bâton et ma coquille sur le sac. Saint-Jacques ? Santiago ? Compostella ? J'aime être une parmi les autres, sans âge, sans histoire, sans métier. Juste une passante qui ne fait que passer, aller de l'avant, et en aucun cas ne reviendra sur ses pas. Et plus la route se fait, et plus le rire se fait léger. Kilomètre après kilomètre. Et nous recherchons l'ombre dans les fossés, faisons escale sur les trottoirs, pique-niquons sous les porches des églises. Voyageurs de la Terre et du ciel. J'aime marcher seule, méditante et souriante, enfin sortie de toute attente. J'ai

Comment peut-on être pélerin ?

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C'est un moment étrange, celui où l'on saute le pas, portant sa maison sur son dos, tel un escargot. Descendre les grands escaliers de la Basilique du Puy comme on se jetterait dans le vide. Et devenir ce que les autres regardent avec beaucoup d'interrogations, voire parfois un zeste de dédain, un pèlerin.  Accepter de larguer les amarres sans bien savoir ni comment ni pourquoi, se mêler à d'autres dont on ne connaît pas les codes, partir, prendre la route. Enfin. Tourner une page sans trop connaître ce qu'il y a derrière, et renoncer. Renoncer à tant de choses de son plein gré et d'abord à ce que l'on croit qui constitue notre identité. Sur le Chemin, nous devenons un prénom, un lieu de départ, un autre d'arrivée (tout le monde ne va pas jusqu'à Santiago). Peu d'autres questions, sauf si l'on tisse au fil du temps des liens plus profonds. Renoncer aussi à notre confort et ce que l'on croît être notre sécurité. Comment peut-on être

Pari gagné pour François ! Plus de 20 kilos perdus en deux mois

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Je ne sais pas si vous vous souvenez de mon post du 15 mars : le pari de François . Je vous expliquais comment François m'avait contactée afin de tester la naturopathie pour perdre le poids qu'il avait en excès. Son challenge : perdre 20 kilos en 60 jours . Nous étions alors à mi-parcours et il avait perdu 13 kilos. Aujourd'hui les 60 jours sont passés et François a perdu 21 kilos. Pari réussi donc pour lui. Et un peu pour moi aussi. Je savais que François avait un mental très fort, mais il m'importait avant tout de lui donner les clés d'une alimentation saine et respectueuse de son corps. Attention, je ne dis pas qu'une telle perte de poids si rapidement n'est pas un peu excessive. Elle correspondait à son attente et à ses besoins, mais maintenant il ne relâche pas son attention pour autant. Alors qu'il est en vacances, il continue à privilégier une alimentation naturopathique, hypotoxique, à base principalement de légumes, ainsi que d'aliments

Mon coup de coeur du jour : Une autre façon d'aimer, de Jacques Schecroun.

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C'est vrai, Jacques fait parti de mes amis (et c'est un privilège). C'est tout aussi vrai, j'ai été sa directrice d'ouvrage pour l'un de ses livres. C'est encore vrai, il ne manque pas de m'honorer à la fin de celui dont nous allons parler. Mais cela ne change rien à l'affaire : il est non seulement un auteur de talent, mais surtout son dernier livre est un incontournable à avoir dans sa bibliothèque.  Le si bien nommé Une autre façon d'aimer* , nous interroge et nous propose mille et une pistes pour embrasser et embraser le monde de l'amour autrement. Sans drame, sans souffrance, sans masque, sans ressentiment. Une autre façon d'aimer les autres et la vie. Aimer ce qui est en toutes circonstances, et surtout s'aimer soi-même pour vivre dans la foi et la joie. On plonge dans ce livre avec enthousiasme, avec humour, avec tendresse. On plonge et on n'en ressort pas indemne, car il est alors impossible de ne pas s'interroge

Pourquoi je pars...

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Dans un peu plus d'un mois, la veille de la Pentecôte, très tôt le matin, je partirai. J'irai à la messe des Pèlerins dans la cathédrale du Puy-en-Velay, puis je prendrai la route pour tenter à mon tour de rejoindre Saint-Jacques de Compostelle, une parmi des centaines, par la route des gens ordinaires, comme la désignait Paolo Coelho.  Plus de 1500 km à pieds, seule (et sûrement très entourée !), sans prévoir plus que raisonnable les étapes ni le tracé. A la grâce de Dieu. Ce Dieu auquel je ne sais même pas si je crois, dans l'acception catholique du terme en tout cas. Et si je pars, c'est d'ailleurs sans doute pour éprouver ma foi. En l'autre, y compris le plus grand que moi, en la vie, et aussi en moi.  Depuis quelques jours, alors que le compte à rebours a indéniablement commencé, que je préviens mes amis, mes patients, que j'organise mon absence et mon chemin, la question qui revient le plus souvent, c'est, Pourquoi ? Pourquoi quitter Paris au

Inspiration

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..."La vie en Inde, telle qu'elle est, favorise cette quête. Lorsqu'un homme a fait des études, fondé une famille et goûté aux joies d'une existence matérielle, il est supposé prendre le sanyasa - c'est-à-dire qu'il renonce à sa vie de famille, prend une sébile de mendiant et part à la recherche d'autre chose. Il ne part ni à la recherche de Dieu, de la vérité, de la réalité ni de lui-même. L'essence même de cette quête est que son objet reste inconnu. Il s'en va vers un autre monde, totalement différent de celui que nous connaissons. Il franchit le fossé quantique". ( Le corps quantique , Dr Deepak Chopra, J'ai Lu Aventure Secrète). Visuel : Fotolia.

Mes cosmétiques bio du moment

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Même si je suis amenée à tester des produits de beauté de tous horizons, vous n'êtes pas sans savoir que la cosmétique biologique reste ma passion. Mais je serai aussi la première à reconnaître ses limites. Il n'empêche que certains soins bios remportent largement mes suffrages. Mes coups de cœur du moment ? Les voici, indiscutablement. Côté visage  -  Le Concentré Visage Désaltérant, de Florâme , me sert de base hydratante le matin et même certains soirs. Il est doux, rafraîchissant, parfaitement adaptée à ma peau fatiguée en ce moment. C'est un sérum avec une texture gélifiée bien formulée (ni asséchante ni collante), que l'on utilise avant sa crème de soin (on peut utiliser celle de la même gamme, ou mixer avec un produit d'une autre marque). Côté corps  - Le Nuage de Fraîcheur de Sanoflore , est un déodorant bio, qui revendique une efficacité de 24 heures. Et ça marche ! Je vous avoue que je l'ai testé à reculons, car côté déo bio, j'ai donné.

Oui, j'ai la trouille, pas vous ?

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L'une de mes amies m'a envoyé un texto hier soir soulignant son désarroi face à la grande violence que venait de subir l'un de ses proches. Et face à ça, je n'ai pu que lui répondre que moi aussi, j'avais peur. Que selon moi, la question n'était pas de ne pas avoir peur, mais bien ce que nous étions capable de faire avec elle... Malgré tout. Et avec le sourire. Oui, j'ai la trouille, lorsque je vois le monde tel qu'il est, que des hommes sont capables de faire s'écraser des avions volontairement, ou de tuer d'autres hommes pour des caricatures, oui des caricatures, et qu'alors on se dit, personne n'est à l'abri de toute cette folie. Pas même nos enfants. Oui, j'ai la trouille, lorsque des multinationales ont l'air de faire ce qu'elles veulent, couvertes par la lâcheté des politiques, juste pour de l'argent, juste pour des profits, contre notre santé, contre notre humanité, contre la vie, la nôtre et celle des aut

L'exigence de cohérence

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Il s'agit d'un de mes thèmes favoris, redondants : comment transmettre un message si l'on ne cherche pas à l'incarner soi-même ? Je ne dis même pas, si on ne l'incarne pas soi-même... Nous sommes tous en chemin, et l'on n'est rarement arrivé à la quintessence de ce que l'on voudrait être : on peut écrire un livre sur l'amour et ne pas toujours exprimer l'amour au jour le jour. Humain, tellement humain... Mais notre engagement alors est bien d'essayer de le vivre autant que possible. Faire au mieux. Tendre vers. Il ne s'agit donc vraiment pas d'essayer d'aller vers ce que j'appelle "l'illusion de la perfection" . Mais de donner le meilleur de soi dans la ou les directions que l'on s'ait choisies. Difficile de diriger une marque de cosmétique bio et de rouler en 4x4 (sauf si nos conditions de vie l'exigent bien-sûr), difficile d'être militant écologiste et de manger n'importe comment, diff